jeudi 24 octobre 2013
vendredi 11 octobre 2013
RAPPORT D'ACTIVITE DES ETUDIANTS DU CEGEP DU DRUMMONDVILLE CANADA AU TOGO 2013
Le vendredi
1er mars 2013 – Après une
année et demie de préparation, neuf étudiants et étudiantes accompagnés de deux
enseignantes du Département de soins infirmiers du Cégep de Drummondville ont
quitté le Québec, le 31 décembre dernier, pour un voyage humanitaire d’une
durée de deux semaines. Direction : Togo, un des plus petit pays d’Afrique de
l’Ouest qui a un criant besoin d’aide volontaire.
Ce projet a
tout d’abord été l’idée de Geneviève Rochette, étudiante de troisième année en
Soins infirmiers, qui était interpelée par la situation vécue au Togo. Peu
d’arguments auront été nécessaires pour convaincre les enseignantes Diane Adam
et Chantal Lecomte de mettre sur pied un projet de voyage humanitaire dans ce
pays, pour aller y faire de la vaccination, promouvoir la santé et aider à
prévenir les maladies.
Alors qu’ils
étaient 18 participants au lancement du projet, ce nombre s’est réduit jusqu’à
11 le jour du départ. Le volet vaccination du voyage a aussi été abandonné, les
risques encourus étant trop importants dans cette région hautement touchée par
des maladies infectieuses telles que le VIH. Le groupe s’est toutefois vu
confier une nouvelle demande, soit celle de rénover la bibliothèque du village,
non-utilisée depuis plus de dix ans.
Le choc des
cultures
Le 1er janvier, à leur arrivée dans la capitale du Togo, Lomé, la chaleur accablante (36 à 41 degrés) a été la première adaptation à laquelle ils ont dû faire face. Comme il ne s’agissait pas de leur destination finale, nos voyageurs ont profité de leur passage à Lomé pour faire le plein de tout le matériel et les provisions nécessaires à leur séjour au village de Tchekpo, à environ 60 kilomètres de la capitale, tels que la nourriture et de l’eau potable, mais aussi les matériaux qui allaient servir à la réfection de la bibliothèque. Ils ont aussi pu faire la rencontre de leur précieux contact au Togo depuis le début des préparatifs, Pablosdevis Koudoda, tous heureux de faire enfin connaissance.
Le 1er janvier, à leur arrivée dans la capitale du Togo, Lomé, la chaleur accablante (36 à 41 degrés) a été la première adaptation à laquelle ils ont dû faire face. Comme il ne s’agissait pas de leur destination finale, nos voyageurs ont profité de leur passage à Lomé pour faire le plein de tout le matériel et les provisions nécessaires à leur séjour au village de Tchekpo, à environ 60 kilomètres de la capitale, tels que la nourriture et de l’eau potable, mais aussi les matériaux qui allaient servir à la réfection de la bibliothèque. Ils ont aussi pu faire la rencontre de leur précieux contact au Togo depuis le début des préparatifs, Pablosdevis Koudoda, tous heureux de faire enfin connaissance.
Au moment du
départ vers le village où ils allaient travailler pour la suite de leur séjour,
13 étudiants togolais se sont joints aux Drummondvillois. Ces jeunes
accompagnateurs avaient été recrutés par (Jeunesse volontaire internationale
(JVI) Togo (www.jvitogo.org), un organisme voué à l’aide humanitaire. Ainsi,
ils ont fait équipe avec le groupe canadien, ce qui a favorisé l’intégration et
le métissage pour la durée du projet.
L’arrivée au village de Tchekpo a aussi amené un second choc culturel. «C’est quand même saisissant de se retrouver en région pauvre d’Afrique, dans un village principalement composé de huttes sans porte et de quelques maisons. Voir des enfants se promener pratiquement, voire parfois complètement, nus, vivre sous une chaleur marquée d’un vent sec et poussiéreux (le harmattan) qui amenait son lot de maladies et tout de même garder le sourire, ça nous marque», a notamment commenté une des enseignantes accompagnatrices.
L’arrivée au village de Tchekpo a aussi amené un second choc culturel. «C’est quand même saisissant de se retrouver en région pauvre d’Afrique, dans un village principalement composé de huttes sans porte et de quelques maisons. Voir des enfants se promener pratiquement, voire parfois complètement, nus, vivre sous une chaleur marquée d’un vent sec et poussiéreux (le harmattan) qui amenait son lot de maladies et tout de même garder le sourire, ça nous marque», a notamment commenté une des enseignantes accompagnatrices.
Là-bas,
l’eau et la nourriture étaient rares et devenaient précieuses, au point qu’il
est d’ailleurs devenu fréquent pour le groupe canadien de laisser ses restes de
table sur le pas de la porte afin que les enfants du village puissent s’en
régaler.
Durant tout
le temps qu’ils y ont passé, ces étudiants et enseignants n’ont pas chômé. Ils
ont, entre autres, complètement rénové la bibliothèque jusqu’à sa réouverture,
organisé des campagnes de sensibilisation sur la prévention du VIH et du SIDA,
à la fois par l’entremise de rencontres individuelles et de groupe, donné des
soins de base et remis des médicaments, fait la distribution de plus de 500
condoms en plus de remettre des dépliants d’information, pour ne nommer que ces
actions. Mais avant toute chose, ils ont tenté, par leur seule présence,
d’apporter sourire, espoir et soutien. Ils ont été à même de constater que
malgré les grands besoins qui sévissent au Togo, il suffit parfois de tout
petits gestes pour laisser une grande marque.
Une étudiante du Cégep de Drummondville en Soins
infirmiers prend le temps de faire la lecture à des enfants togolais.
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Un voyage
qui transforme
Au terme de leur séjour, une grande fête traditionnelle a été organisée par les villageois pour remercier le «groupe-feu», comme ils ont été surnommés, et célébrer la réouverture de la bibliothèque. Pour tout le groupe, l’émotion était à son comble.
Au terme de leur séjour, une grande fête traditionnelle a été organisée par les villageois pour remercier le «groupe-feu», comme ils ont été surnommés, et célébrer la réouverture de la bibliothèque. Pour tout le groupe, l’émotion était à son comble.
«Cette
expérience a été unique, inoubliable, bouleversante. À la fois par la
générosité dont la communauté a fait preuve, mais aussi par les valeurs qui y
sont si différentes. Nous étions très fières de voir nos étudiants dans
l’action. Ils ont tous été extraordinaires», ont souligné les enseignantes.
Selon elles,
tous les participants à ce voyage sont revenus transformés, un peu comme une
version améliorée d’eux-mêmes. Ce nouveau bagage personnel changera leur
perception dans leur pratique professionnelle comme futur travailleur de la
santé et en fera assurément une relève humanisée et empathique.
Des partenaires inestimables
La préparation d’une telle expérience est une œuvre de longue haleine qui nécessite temps et énergie pour devenir réalité. Puisque le voyage et tout ce qu’il comportait pouvait difficilement se réaliser aux seuls frais de ses participants, la généreuse contribution de partenaires s’est avérée nécessaire, de même que la mise sur pieds de nouvelles idées de financement. Tout au long de l’année et demie qu’il a fallu pour amasser les sommes, la Direction des affaires étudiantes, des services communautaires et du développement institutionnel, La Direction de la formation continue et des services aux entreprises, le Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep de Drummondville, l’Association générale étudiante et la Corporation du club de football Les Voltigeurs ont été des partenaires essentiels.
D’autres organismes ont apporté leur aide, notamment le restaurant La Muse, où un souper-bénéfice aux saveurs africaines a été organisé, la boutique Miss Jujube, qui a permis la vente de bonbons, le Festival de la poutine, où l’équipe a pu gérer un kiosque de vente de bières durant une soirée et en conserver les bénéfices, de même que plusieurs autres généreux donateurs et bienfaiteurs. Sans eux, ce voyage qui a transformé positivement la vie de neuf jeunes de la région n’aurait pu avoir lieu, et toute l’équipe les en remercie chaleureusement.
Des partenaires inestimables
La préparation d’une telle expérience est une œuvre de longue haleine qui nécessite temps et énergie pour devenir réalité. Puisque le voyage et tout ce qu’il comportait pouvait difficilement se réaliser aux seuls frais de ses participants, la généreuse contribution de partenaires s’est avérée nécessaire, de même que la mise sur pieds de nouvelles idées de financement. Tout au long de l’année et demie qu’il a fallu pour amasser les sommes, la Direction des affaires étudiantes, des services communautaires et du développement institutionnel, La Direction de la formation continue et des services aux entreprises, le Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep de Drummondville, l’Association générale étudiante et la Corporation du club de football Les Voltigeurs ont été des partenaires essentiels.
D’autres organismes ont apporté leur aide, notamment le restaurant La Muse, où un souper-bénéfice aux saveurs africaines a été organisé, la boutique Miss Jujube, qui a permis la vente de bonbons, le Festival de la poutine, où l’équipe a pu gérer un kiosque de vente de bières durant une soirée et en conserver les bénéfices, de même que plusieurs autres généreux donateurs et bienfaiteurs. Sans eux, ce voyage qui a transformé positivement la vie de neuf jeunes de la région n’aurait pu avoir lieu, et toute l’équipe les en remercie chaleureusement.
À propos du
Cégep de Drummondville
Le Cégep de Drummondville offre de la formation initiale à plus de 2100 étudiants inscrits dans six programmes préuniversitaires et dix programmes techniques menant à l'obtention d’un diplôme d'études collégiales. Le secteur de la formation continue propose par ailleurs une quinzaine d’attestations d'études collégiales visant la réinsertion professionnelle à plus de 250 étudiants. Véritable milieu de vie, le collège se veut à l’image de sa communauté : dynamique et résolument tourné vers l’avenir.
Le Cégep de Drummondville offre de la formation initiale à plus de 2100 étudiants inscrits dans six programmes préuniversitaires et dix programmes techniques menant à l'obtention d’un diplôme d'études collégiales. Le secteur de la formation continue propose par ailleurs une quinzaine d’attestations d'études collégiales visant la réinsertion professionnelle à plus de 250 étudiants. Véritable milieu de vie, le collège se veut à l’image de sa communauté : dynamique et résolument tourné vers l’avenir.
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Source :
Elise Laramée
Conseillère en communication
Service des communications
et des affaires corporatives
Cégep de Drummondville
819 478-4671, poste 4554
819 314-0174 (cellulaire)
elise.laramee@cdrummond.qc.ca
www.cdrummond.qc.ca
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